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Le bateau de Hères en Rivière-Basse

Le bateau de Hères. Bail du bateau pour traverser l’Adour. Il n’y avait pas de pont à cette époque.

Le 7 février 1755 dans la maison appelée au « Sarraillé » à Hères, se sont constitués en leur personne Jean Castaing-Lapalisse, négociant, François Ducuron-Fitau et Dominique Ducouzin- Sarraillé, lestous de Hères, lesquels de leur bon gré ont baillé et baillent à titre de ferme et à prix d’argent en faveur de Dominique Desaut-Lambert, brassier et à Jean Castaing-Miqueau, maître maçon, habitants dudit Hères, présents et acceptant c’est leur bateau à eux appartenant en société, jeté depuis quelques années sur la rivière de l’Adour pour le passage du public, construit de bon bois, assorti de 3 lattes ferrées, d'une chaine et d’un gros cadenas, le tout servant actuellement pour le passage de ladite rivière et en assez bon état.

Lequel bail est fait pour le temps et espace de deux années révolues qui ont commencé le 1er du mois de décembre et finiront à pareil jour les deux années expirées. Pendant lequel temps les preneurs s’obligent de passer le public avec attention moyennant la rétribution ordinaire et accoutumée dans le voisinage, d’entretenir le bateau et outils qui en dépendent pour s’en servir en bonne ménagerie. Les bailleurs s’obligent de le faire goudronner quand il en aura besoin et d’y fournir le fer nécessaire pour l’entretien et les preneurs de le ménager en sorte que si par leur faute, il arrivoit quelques accidents ou dommages considérables ils seront tenus à l’indemnité envers les bailleurs.

Seront aussi tenus les preneurs de passer lesdits bailleurs et ceux de leur maison pour tout leur usage sans rétribution de même que M. de Bernède en considération de ce qu’il leur a fourni le boisage de la construction du bateau à un prix raisonnable. Et pour le prix dudit bail lesdits Desaut et Castaing preneurs solidairement l’un pour l’autre et chacun d’eux seul pour ce renonçant aux bénéfices de division et ordre de discussion de biens et de dettes, promettent et s’obligent de payer les bailleurs.

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