La société républicaine et montagnarde de Castelnau Riviére Basse de 1793 à 1794

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Séances du conseil de Castelnau Riviére Basse période révolutionnaire AN II, AN III 

La socité républicaine et montagnarde de CASTELNAU R B, la commune  s'appellera MONT-LOUET pendant cette période, elle se terminera peu de temps aprés la chute de Robespierre en date du 9 Thermidor An II

19 juin 1793 Organisation de la société et élection du bureau, la municipalité sera tenue d'autoriser les réunions dans la maison commune.

élection du premier bureau.Président Bacarrére, Rozis, Dousseau, Laubadére secrétaires , ils sont élus pour un mois, le réglement sera celui de la société populaire de Tarbes, et la municipalité sera tenue d'autoriser les réunions dans la maison commune

le 22 juin 1793 lecture des papiers arrivés par le dernier courrier

le 26 juin , lecture du courrier

le 29 juin, séance,lecture des derniéres nouvelles.

le 3 et 6 juillet lecture du courrier

le mercredi 10 juillet 1793, lecture des procés verbaux, les membres sont accablés de fatigue par les récoltes , la séance est levée

le 17 juillet 1793, le président a remis sur le bureau un paquet de lettres a lui envoyé par le syndic du district , contenant un exemple du projet de l'acte constitutionnel, et qui doit être présenté à l'acceptation des français , précédé de la déclaration des droits de l'homme .

le 24 juillet , un membre de la société a dit que la déclaration des droits de l'homme avait été unanimement acceptée dans l'assemblée primaire de ce canton.

le 27 juillet il sera ouvert un registre pour l'inscription des membres de la société, une contribution sera versée au trésorier, le 24 août, la société décide de tenir séance tous les jours de repos à 2 heures de l'aprés-midi afin que les citoyens de la campagne puissent y participer,un membre demande que le bureau soit renouvellé.

mercredi 11 septembre Renouvellement du bureau, président Dartigaux Laubadére, les citoyens Rozis et Duhart Trequabail sont élus secrétaires

samedi 14 septembre 1793 : 1 membre de la société demande que les jeunes citoyens en dessous de l'âge de 16 ans ne fussent point admis à discuter et à voter les motions de la société et que ces jeunes sont invités à se tenir rangés sur un banc séparé;

le 5 octobre 1793, un membre a dit que les subsistances étaient arrivées dans le département, et que le marché n'avait pas été pourvu en grain, il a demandé que la municipalité fut invitée à requérir les propriétaires de grains de notre arrondissement ,et d'en porter au prochain marché une quantité suffisante pour l'approvisionnemnt de la semaine pour les citoyens qui en manquent.

le 16 octobre , le président sortant ne pourra être réélu qu'aprés un intervalle de 3 mois

le 27 octobre, les citoyens Roques, Descat et Dabas du comité de surveillance de Vic, viennent prendre des renseignements sur divers fonctionnaires ou citoyens,  ils sont invités à prendre séance au devant du bureau.

le 1 novembre 1793, les citoyens Pambrun et Castélo commissaires de la société poupulaire de Vic entrent dans la société et remettent leurs pouvoirs sur le bureau, un secrétaire en donne lecture, ils viennent assister à la régénération de la société.

le 16 brumaire AN II, la société a arrêté que les citoyens Darreau, Mailho, Dartigaux Laubadére et Sabail seraient provisoirement suspendus de la liste des membres de la société et n'y seront rétablis qu'aprés une décision favorable à leur civisme.Le bureau est renouvelé ; élu président Saint Arnous, les citoyens Rozis, Domengieux Labenette et Duviau Laforge sont élus secrétaires.

Le citoyen François Clarac a demandé la parole et a dit qu'il ne comprenait pas pourquoi la société l'avait rayé de la liste, un autre membre dit que le citoyen Clarac ne méritait point de sieger parmis les républicains puisqu'il avait fait diligence et des pétitions pour se dispenser de voler à la défense de la patrie, le citoyen Clarac prend à nouveau la parole et dit que s'il n'a pu partir c'était pour vaquer à la culture et à la surveillance de ses biens vu que sa mére avancée en âge ne pouvait s'en occuper, et offrait de partir en bon républicain à la premiére réquisition, la société a arrêté que le citoyen Clarac serait exclu pendant 3 séances et qu'il serait rétabli sur la liste si l'on ne découvrit pas sur son compte d'autre motif d'incivisme. Un membre prend la parole et a dit qu'il convenait que le placard contenant les droits de l'homme fut proprement encadré pour annoncer au public la haute opinion que l'on doit attacher à cet ouvrage sublime ,cette motion a été unanimement appuyée et le citoyen Champagne demande la parole pour offrir de peindre à ses frais le cadre qui serait fait ,le président accepte son offre et la société arrête que les droits de l'homme seraient encadrés pour la prochaine séance .

Le 10 novembre 1793, le citoyen Clarac est rétabli sur la liste des membres puisqu'il offre de partir à la premiére réquisition pour les frontiéres, le citoyen Lafitte Montus devra réparer le pont sur la route de Mazéres, puisqu'il est fait sur son canal. Un membre dit que le pont sur la route de Mazéres est en trés mauvais état, et que l'entretien est à la charge du citoyen Lafitte Montus, la société fera diligence contre le citoyen lafitte pour le contraindre à faire les réparations.

le 12 novembre 1793 arrivé du citoyen GEY commissaire du représentant du peuple, il dit qu'il est chargé d'une commission léguée par le représentant du peuple, c'est un arrêté qui porte que le citoyen GEY est nommé commissaire par le représentant du peuple pour aller et surveiller la réquisition de l'armement , équipement, chevaux et autre objets portée par la loi du district de Vic,le commissaire a demandé la parole et a recommandé à la société de mettre de l'énergie et du zéle pour seconder ses opérations, et le président a répondu que la société ferait preuve de zéle comme elle a toujours donné et nommerait des commissaires pour lui donner toute son aide et secours à sa mission, les citoyens Domengieux, Hubert Lafitte, Joseph Dufourc, Fourtet cadet, Duviau Laforge et Jean Dufour Berdelon sont nommés pour assister le citoyen Gey, ensuite le commissaire a demandé la parole et a témoigné qu'il désirait être reçu sur le tableau des membres de la présente société, et par un mouvement spontané et unanime la société a répondu qu'elle recevait avec plaisir au nombre de ses membres le citoyen commissaire représentant du peuple et ensuite il a été inscrit sur le tableau . La société a arrêté que le citoyen Gellemale est reconnu pour être un bon citoyen et qu'il doit être inscrit sur la liste des membres.Un autre membre demande la parole et a dit qu'il convenait que tous les objets de luxe et notamment les voitures qui sont en réquisition pour le service de la république, et qu'il y en a une chez le citoyen Lafitte Américain appartenant à Mr Carrére (ex seigneur) et qu'i fallait la dénoncer au département, le président écrira au département . 

le 13 novembre, le président fait lecture d'une lettre du citoyen Perron capitaine de gendarmerie, il a annoncé qu'il a envoyé à la société une carte qui a offusqué ses yeux parce qu'elle représentait la tête de tous les tyrans qui ont régné en France, la société a arrêté qu'elle serait brulée et la cendre jetée au vent ce qui fut fait sur le champ, le citoyen Perron a été remercié pour cette preuve de civisme.

le 20 novembre, la société invite la municipalité d'arrêter que tous les cochons gras seraient tués sous peu de jours, un membre a demandé la parole et dit qu'on ne trouvait pas de sel et que le temps est trop chaud.

le 4 frimaire, 24 novembre ,un membre du comité de présentation a dit que le comité avait refusé  2 citoyens qui se présentaient à la société parce qu'ils avaient refusé de se conformer aux arrêtés de la municipalité concernant les poids et mesures. Un membre a pris la parole et a dit qu'un membre de la société avait été surpris à voler du bois, ce membre sera exlu pendant 3 mois de la société.

Le 1 décembre 1793. Un membre a offert une paire de mouchettes de la part du citoyen Dartigaux laubadére.Un membre prend la parole il dit: que les citoyens qui partiraient pour la défense de la patrie ne pouvaient pas donner meilleure preuve de civisme ,que le dévouement qu'ils faisaient de leur vie à la patrie .Il demande que tous ceux qui partent volontairement pour combattre les tyrans et coalisés, et qui partiraient pour se rendre au poste d'honneur soient reçus gratis membres de la société.

le 3 décembre 1793 ou 13 frimaire AN II; Le citoyen Laburthe gendarme et le citoyen Dufourc ont déposé sur le bureau une quantité de fonte ils déclarent en faire présent à la patrie.

Le 16 Frimaire ANII,6 décembre. Sont venus les citoyens Larré et Vaqué commissaires du district de Vic pour la descente des cloches,ils sont invités à prendre place à côté du président ,les commissaires refusent et disent que les républicains ne connaissent point de place distinguée et qu'ils se palaceraient au hasard et ils remettent sur le bureau leur diplôme de membre de la société de Vic.Un membre dit qu'il faut inviter les citoyennes et citoyens à faire présent à la patrie de leurs bijoux de luxe, en or et argent

18 frimaire ANII, 8 décembre, renouvellement du Bureau Laborie est élu président, Duhart vice président, Antoine Dupleix et Pierre Dupleix fréres sont élus secrétaires.

le 11 décembre, la municipalité et le consil général de la commune sont invités à procéder à la taxe de ce que doit exiger le citoyen Laburthe ,batelier du bâteau ci-devant Préchac, pour le droit de passage tant à pied qu'à cheval ou autre animal , avec injonction d'être exact à ne pas retarder les voyageurs sous peine d'amende .

Le 18 décembre 1793 ; il est arrêté de changer de lieu le cimetiére, et de faire le necéssaire pour réparer les deux fontaines ,celle de Cabarret ainsi appellée et l'autre celle de Lacastelle, le citoyen Clarac- Faget offre de donner 100 livres pour les réparations de la fontaine de Lacastelle

Le 5 nivôse AN II ou mercredi 25 décembre 1793. Un citoyen demande la parole, vu que le citoyen François Xavier Nogués chef du second bataillon des grenadiers de l'armée des pyrénées orientales qui est en ce moment en convalescence et a besoin d'un certificat de civisme de sa commune, ce qui fut fait rapidement.Toute citoyenne qui assistera aux séances devra arborer la cocarde tricolore sous peine d'être mise à la porte.

Le 12 nivôse AN II ou 1 janvier 1794; Un membre prend la parole et a dit que les subsistances manquent dans la commune ,ils en demanderont à Riscle.Deux commissaires se trasporteront à Riscle et à Tarsac pour demander aux municipalité de concourir à l'approvisionnement du marché en assurant la réciprocité.

 

12 nivôse AN II .le portail de fer qui est sous le clocher sera utilisé pour fabriquer des armes

 

Le 26 venntôse AN II ou 16 mars 1794, la société invite la municipalité à procéder à l'inventaire des meubles et effets, or, argent et vases sacrés des 3 églises pour les offrir à la nation et les faire transporter à l'administration du district .Il a été proposé par les membres que la société nomme des commissaires pour inviter le citoyen St Arnous curé à donner sa démission aux fonctions sacerdotales ,lesquels seraient chargés de lui déclarer que s'il obtempérait pas à l'invitation, la société ne voulait pas qu'il habitat dans la commune. aprés il a été dit par un membre qu'il fallait oter aux bigots et surtout aux dévotes tout pretexte de fanatisme ,que pour cet effet il demandait la fermeture des trois églises.L'appel nominal a été reclamé, il en résulte que 82 votants sur 98 onts votés pour que les églises soient fermées. Un autre membre a dit qu'il était certain qu'un prêtre du Gers a dit aujourd'hui la messe dans l'église de Mazéres . Claude André membre de la société demande à ne plus être appelé Champagne ,sobriquet qui lui avait été donné.

vu dans un acte administratif, pendant cette période révolutionnaire , ne sont tolérés que le culte catholique et le culte juif, pour les fervents républicains de cette époque, il est inpensable de pratiquer une religion catholique, ils ont besoin de quelque chose de plus laïque, le culte protestant impossible trop  trop Germain, ils se tournent donc vers la Franc-Maçonnerie .


 

 

Quand les femmes s'y mettent.

Le 19 mars 1794 Renouvellement du bureau , élu président Clarac Faget, élus secrétaires Pierre Dupleix, Antoine Dupleix et Rozis.Un membre a pris la parole  et a dit que la société avait pris un arrêté lors de la derniére séance pour que l'église ou temple de la raison soit fermé, il demande qu'à l'exemple du Gers qu'on raportat cet arrêté et que le temple demeurat ouvert ,un autre membre rappela à l'ordre celui-ci sans redemander la parole et c'est parmis quelques personnalités en forme de raliement qu'une grande partie de l'assemblée s'est levée tumultueusement occasionnée par des femmes enveloppées dans de grands capuchons et se sont mélées au milieu des sociétaires munies de bâtons et ont présumé qu' elles avaient leur tablier et leurs poches remplies de sable et de cailloux, le président a fait le nécéssaire pour rétablir l'ordre et n'ayant pas pu y parvenir a levé la séance et à l'instant ou l'assemblée a voulu se dissoudre elle a trouvé les portes fermées ,le président a pris la qualité de maire et a ordonné à un gendarme présent à la séance d'empecher qu'il ne survint aucun accident facheux,il a ordonné d'ouvrir les portes ce qui a été exécuté et dans ce tumulte il est entrés quelques sans culottes qui ont mis l'épouvante. le calme revenu ,un membre a demandé la parole et dit que dorénavant on nomma 4 censeurs pour faire régner l'ordre, et qu'il était honteux que cette société ressemble à une Vendée et que les sociétaires soient assommés par des femmes,un procés verbal sera établi et envoyé au représentant du peuple et au comité de surveillance. Un membre a pris la parole et a demandé que la statue et le pigeon qui était sur la tribune soient enlevés ,un autre membre a dit que l'on appelat cette église le temple de la raison et qu'un écriteau serai mis sur la porte


 

 

le 23 mars 1794, un membre demande que les momeries du culte fussent enlevées, cette motion est adoptée

Le 13 germinal AN II (2 AVRIL 1794) Le président invite les sociétaires à faire des offrandes pour les défenseurs de la patrie ,en bas ,chemises et et souliers

6 avril 1794, Lecture d'un rapport du comité du salut public de saint Just en date du 23 ventôse sur les fautes de l'étranger et sur la conjuration ourdie par elles dans la république française pour détruire le gouvernement républicain et affamer Paris. 

9 avril 1794, un membre a pris la parole pour demander que les citoyennes que se rendent à l'assemblée soient tenues de faire de la charpie (charpie ;sont des pansements faits avec des tissus divers)

13 avril 1794, lecture d'une lettre du citoyen Monestier (du puy de Dôme) représentant du peuple .2) la société décide que st Arnous soit rayé du tableau des membres ; et un autre membre a obtenu la parole et a demandé que toutes les citoyennes qui ne s'occupaient pas à faire de la charpie soient déclarées muscadines (les muscadins et muscadines sont des contre-révolutionnaires)

20 avril 1794 lecture d'une lettre du citoyen Nogués commandant du 1 er bataillon aux grenadiers de l'avant garde de l'armée datée du 31 geminal AN II au camp Dumas et qui annonce que toute la Cerdagne espagnole est conquise,et que le village de Montella , les ponts de Bas-Martin sont à la disposition des républicains ,les canons de l'énnemi pris avec une quantité de prisonniers

le 19 mai 1794 Lecture d'un rapport fait par St Just et un autre fait par Robespierre

20 mai 1794, Renouvellemnt du bureau Dartigaux Laubadére est élu président ,François Domengieux vice président ,les citoyens Dartigaux cadet et Doussau sont élus secrétaires .Lecture d'une lettre du citoyen Nogués annonçant les avantages qu'ils viennent de remporter sur les despotes espagnols.

le 15 Prairial, lecture d'une lettre du citoyen Nogués annonçant la capitulation et avantages remportés à Colioure

26 prairial AN II ; 5 jeunes de Castelnau ,Jean Ducos ,Jean Pomadére,Baptiste Dufour ,Baptiste Duallé et Philippe Mondin âgés de 16 à 17 ans iront à Paris le 20 messidor pour y recevoir une éducation révolutionnaire

le 1 messidor AN II ou 19 juin 1794 ; un membre prend la parole et demande qu'il fut nommé 10 commissaires pour surveiller ceux qui sont proposés pour l'extraction du salpêtre sont nommés les citoyens Pages Brunet, Dartigaux Laubadére, Domengieux ,Dartigaux ,Dufourc Bayonne, Gonté et Antoine Nogués

10 Fructidor ANII, renouvellement du bureau ;président Fourtet Hourtic, vice président Lafitte Chiballié, secrétaires les 2 fréres Dupleix

 

 Le 30 messidor AN II ou 18 juillet 1794, la municipalité sera invitée à remplacer la chapelle située au nord du temple (église saint Cyr) par une promenade ,le petit cimetiére sera aussi déplacé .(la chapelle et le petit cimetiére se trouvaient entre la halle et l'église c'était  la chapelle de la famille de Dufaur de laborie faite en 1634 et le cimetiére) 

 

  

 

emplacement de la chapelle des  Dufaur et du petit cimetiére


  Même jour 18 juillet 1794, la municipalité sera invitée à faire construire un pont sur le Louet avec les matériaux nécéssaires à la construction de la chapelle de Mazéres ,pont sur le Louet quartier Laloncagne vers Mazéres ,(voir photo page d'accueil)

10 Thermidor AN II ,renouvellement du bureau ;Antoine Dupleix Berdelon est élu président ,Jean Ricau Macherot vice président ,Laborie et Dousseau notaire secrétaires

le 19 Thermidor AN II ou 6 août 1794, un membre a demandé et pris la parole et dit vu que la république lui a mis un de ses prés en réquisition pour la derniere herbe pour faire rafraîchir les chevaux des troupes , attendu que c'est pour la grande utilité de la république ,il se plaint qu'on va faire paître des bestiaux pendant la nuit dans son pré ,et que ce n'est pas sur son ordre et il demande que la société soit invitée à veiller et dénoncer ceux qui se seraient trouvés à faire paître leurs bestiaux au dit pré et d'être punis suivant toute la rigueur de la loi ,la société a arrêté que tous les membres soient invités à veiller et à dénoncer ceux qui seraient pris sur les prés mis en réquisition par la république.

le 30 thermidor AN II , le président a remis un paquet de lettres adressées à la société ,contenant,1er un rapport fait à la convention nationale au nom du comité de salut public dans la séance du 13 Prairial sur l'éducation révolutionnaire et militaire et un décret sur la formation à l'école de Mars (1) par Bertrand Barére ,2ieme un mémoire justificatif du citoyen Jacques Barére ,3 ieme un discours sur les dangers de la contagion du modérantisme ,et les moyens de former la conscience publique par Marc Antoine Julien agent du comité du salut public de la convention nationale.

1 (l'école de Mars Cette école militaire est créée le 1er juin 1794 par la Convention, à la suite d’un rapport du député Bertrand Barère né à Tarbes, au nom du Comité de Salut Public. Elle a pour but de dispenser une éducation révolutionnaire et de former les futurs soldats de l’armée de la République. Elle est placée sous l’invocation du dieu romain de la guerre, Mars)

le 10 fructidor ANII renouvellement du bureau Président Fourtet Hourtic,Lafitte chibalié vice président ,et pour secrétaires les deux fréres Dupleix

le premier sans culotides  ou 17 septembre 1794 Lettre pour inviter le conseil à la prochaine arrivée du représentant du peuple Monestier de la lozére

une lettre adressée de la société montagnarde de Draguignan dans le Var ,un membre a obtenu la parole et dit que le bruit s'était répandu qu'il y avait un mauvais sujet en tout genre qui a son repaire dans la châtaigneraie limitrophe du canton et ce membre invite la société et tout autre habitant à avoir l'oeil le plus attentif pour en faire la découverte et pour en purger le sol

 Le 8 Brumaire AN III ,réquisition de 35 chars et paires de boeufs pour un convoi militaire de Rabastens à Tarbes ,convoi pour l'armée de BayonneExtrait du registre des délibérations de la société républicaine et montagnarde de Castelnau et rapports du comité de surveillance du district de Vic et les inculpations

 

Le 10 Brumaire ,renouvellement du bureau ,Jean françois Clarac président,paul Ducos vice président,Pierre Dupleix et Fourtet Hourtic secrétaires

le 13 Brumaire AN III ,il est arrêté que le président nommerait 2 commissaires ,soit pour choisir une maison dont le propriétaire voulait bien se charger d'y recevoir et distribuer les lettres ou il en résulterait des avantages pour la république d'y établir un bureau de poste ,les citoyens Duffau et Jean Dufourc sont nommés à cet effet,le 23 Brumaire le local se trouvera chez le citoyen Gauté.

Une girouette au trois couleurs sur le toit de l'église

 

le 19 brumaire ANIII ou 9 novembre 1794,Un membre a fait la motion qu'on rétablirait une girouette de tôle au trois couleurs nationale au bout de la flêche du clocher mais uniquement pour indiquer le direction du vent

 

 

 

 

 

5 Ventôse An II ou 23 Février 1794

L'ordre du jour demandant le rapport du comité de surveillance du district de Vic ,il a été fait par Doussau habitant de Castelnau membre de ce comité de surveillance ,qui a inculpé ; (le citoyen Doussau fait parti du comité de surveillance du district )

1er, Le citoyen Clarac Faget maire, inculpé d'avoir rendu à un citoyen de la commune une canne renferment une épée qui avait été saisie par les officiers municipaux, 2 iéme, d'avoir éte trouvé en fraude d'une déclaration de 4 sacs de milloc , l'ayant donné pour à peu-prés de 10 à 12 sacs .

Sur le premier chef d'accusation, le membre inculpé a répondu qu'il est vrai que cette canne avait été portée dans la maison commune par les officiers municipaux, mais l'ayant trouvé dans la déclaration faite par Lafitte ex curé de Bagnéres , il n'en fut pas dressé procés verbal , le frére de cet ex-curé détenteur de ses meubles l'ayant réclamé, la canne lui fut rendue. Pour le 2 iéme chef, que l'inculpation d'une déclaration frauduleuse d'environ 4 sacs est bien gratuite de la part du comité, parce que premièrement il a fait la déclaration de 12 sacs et non 10, pas à peu prés et que les commissaires se contentèrent de mesurer le milhoc en épis avec une comporte . Personne n'a contredit la défense de l'inculpé, la société consultée a arrêté qu'elle n'inculpe pas ses membres par des faits "co-arrêtés" et qu'au demeurant elle est satisfaite du civisme et du patriotisme du citoyen maire .La société n'ayant rien à reprocher aux citoyens Domengieux, Dupleix Berdelon, Fourtet -Hourtic,Laburthe Lacastelle et Ducos tous officiers municipaux,ni contre Mombet Soulés agent national provisoire de la commune ,et non plus contre les citoyens Pandellé Manciet, Lafitte Chevallié fils, Dufourc Rouge, Michel Feuga, Ricau Mougnon, Duviau gendarme, Sarran Ménic, Antoine Cazaux, Cadrey dit de charles, et Duhart Trenquabail, notables du conseil général de la commune de Mont-Louet tous lesquels sont montés à la tribune l'un aprés l'autre sur lesquels la discussion a été ouverte séparemment et leur civisme et patriotisme mis aux voix aussi séparement.

Le rapport a été fait sur le citoyen Duhart juge de paix personne n'a rien trouvé contre lui. Le rapport a été fait ensuite sur Charles Dartigaux greffier du juge de paix ,le comité de surveillance l'a inculpé ,1ér de ne pas être assidu à son poste de greffier les jours d'audience, trouvant plus à propos d'être chez le citoyen Darreau à écrire ses consultations ce qui retarde l'expédition des jugements, 2iémement, d'avoir été le premier à se moquer des momeries du culte et d'être journellement à l'égise à marmotter des patenôtres. Il s'est présenté à la tribune, il dit pour se justifier sur le premier chef qu'il n'a jamais manqué à son poste qu'une seule fois  avec l'agrément du juge de paix à qui il donna un greffier en remplacement. Sa justification appuyée par le témoignage du juge de paix et assesseurs, la discussion ouverte personne n'a contredit,  la société arrête qu'elle est d'avis qu'il soit maintenu  à son poste ,et sur le second chef passé à l'ordre du jour qui a ammené le rapport sur le citoyen Laubadére assesseur, le comité l'a inculpé d'avoir été négligent à son poste d'administrateur du conseil du district de Vic, qui d'ailleurs lui rendra justice sur son zéle, ce citoyen se trouvant absent, la discussion a été néanmoins ouverte sur son compte et aucun membre n'a pris la parole contre lui. Aprés quoi le rapporteur a dit qu' Hubert Lafitte assesseur du juge de paix est inculpé d'avoir exédé le maximum pour son débit de vin à titre d'aubergiste ,et le citoyen Lafitte dit que de tous temps les jours de foire le fin fut vendu au delà de la taxe, la société approuve sa justification, il sera maintenu dans sa place d'assesseur au juge de paix.Rapport sur le citoyen Mailho commissaire national au tribunal de Vic .Le rapporteur a dit qu'il a été absent pendant queques temps à son poste pour cause de maladie. Il est inculpé d'avoir écrit à l'assemblée dépardementale lors des députés de la Gironde dans laquelle on dit qu'il a manifesté ses voeux pour le Girondisme, le comité ne peut donner aucun renseignement sur l'existence, ni la teneur de cette lettre, et le comité dit que pendant le temps qu'il est resté à Castelnau il a donné des marques de civismes les plus pures, Mailho étant absent, le comité n'étant pas suffisamment instruit sur les inculpations, la société consultée a arrêté qu'elle ne s'occuperait pas de ce citoyen. Ensuite le rapporteur a dit que le comité avait trouvé que les citoyens Ranson et Laburthe gendarmes faisaient exactement leur service. Le rapporteur a "coarété" de la part du comité des griefs sur le compte du citoyen Darreau ex juge de paix, et que du temps qu'il était en place le domestique du citoyen Vignau de Madiran avait une affaire devant  lui pour une dispute à l'occasion d'un chien au sujet d'un coup de pistolet que 2 ou 3 jours avant que cette affaire devait se juger, le citoyen Vignau envoya ses domestiques et ses boeufs chez le citoyens Darreau pour travailler ses vignes ---Le citoyen D'arreau est aussi inculpé d'avoir retardé la mise sous sequestre des biens du sieur de Labaig comte de Viella émigré----

 

 

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