La décime de la Tyre

La décime de La Tyre Le 19 février 1738, à Madiran, au prieuré en Rivière-Basse, diocèse de Tarbes, sénéchaussée de Lectoure, régnant Louis par la grâce de dieu roi de France et de Navarre , par-devant moi notaire royal et présents les témoins bas-nommés. Constitué en sa personne révérend père Jean Dader, jésuite, faisant pour le révérend père syndic du collège de Toulouse, prieur et seigneur de Madiran et en son bon plaisir et agréablement dudit révérend père syndic de son bon grès et volonté a baillé et baille en afferme à Me Hilaire Fontan, prêtre et archiprêtre de Castelnau, y habitant, ici présent, acceptant c’est la décime de Latire, parsan situé au taillable de la ville de Castelnau. C’est-à-dire tous les fruits décimaux que ledit révérend père sindic a accoutumé de prendre et percevoir de temps immémorial audit parsan de Latire, que lesdits parties ont dit savoir et connaistre et tel que le révérend père sindic la cy devant affermé, en est aussi compris la décime des agneaux auquel parsan le révérend père syndic est gros décimateur, prenant de quatre portions, les trois et l’autre quart appartient audit Fontan en qualité d’archiprêtre de Castelnau. Lequel bail, ledit frère Dader, sous le bon plaisir du révérend père sindic a fait et fait pour le temps de neuf années complètes et révolues commençant l’année prochaine 1739 et finissant les neuf années expirées. Pour raison duquel bail ledit sieur Fontan a promis de donner et payer au révérend père syndic la somme de 150 livres et deux paires de chapons esvaluées à 2 livres 2 sols pour chacune des neuf années. Le tout quitte de tous cas fortuits, soit de grêle, de gelée et autres cas prévus et imprévus, même de tout supplément de congrue que ledit sieur archiprêtre pourrait avoir et prétendre contre ledit révérend sindic . Acte fait en présence de Pierre Ducasse et Jean Ducasse, bourgeois de Madiran.

Testament d'Hilaire Fontan.

Extrait du testament d’Hilaire Fontan le 18 août 1771. Il charge son héritière de lui faire les honneurs avec la décence convenable. Au-delà de quoi il charge son héritière de faire dire le nombre de deux cents messes pour le salut de son âme et à sa décharge pendant les 3 années de son décès. Plus a déclaré le testateur qu’il est titulaire de deux bénéfices simples qui sont à la nomination de la maison de famille de « Douce » à Bénac dont il est le seul existant de cette famille, l’un appelé « Deluis » et l’autre de « Truce ». La nominations et présentation duquel appartiendra après son décès au sieur Hilaire Fontan son neveu, bourgeois habitant du lieu de Lanne en qualité de fils héritier du sieur Fontan son frère germain sorti de la maison de « Douce ». Plus le testateur lègue et laisse audit sieur Hilaire Fontan son neveu, Bertrand Fontan frère du même, Marie Fontan surnommée »Miette », Jeanne-Marie Fontan les tous enfants dudit sieur Fontan son frère du même lieu de Lanne et au sieur Pierre Cassou son neveu de la maison »Pendarré » habitant d’Adé la somme de 50 livres à chacun payée par son héritière. Il institue pour son héritière universelle et générale Marie Fontan sa nièce qui est dans sa présente maison depuis longtemps et qui lui a rendu de grands services pendant ses infirmités. Témoins ; Jean Fortassin, arpenteur, Pierre Mondin, praticien et Clément Mondin son fils cadet .

Hilaire Fontan, né vers 1686 décédé à Castelnau le 20 février 1776 à l'âge de quatre-vingt-dix ans. Son corps fut inhumé le lendemain en présence de messieurs les curés de la suffragante. Il a pris les fonctions de vicaire en 1719 à Castelnau, il a remplacé Me Lazies archiprêtre de Castelnau, il a exercé jusqu'au mois de mai 1775. Remplacé par Me Depierris et Me Jacques Saint- Arnous.

Bertrand Fontan, médecin, son neveu est décédé à Castelnau en 1747. ( voir inventaire des effets d'un médecin décédé à Castelnau).

Marie Fontan (°1731 + 14-05-1811) a été mariée à Jean Dufouert, marchand à Castelnau, Hilaire Fontan, son oncle lui a donné en dot la somme de 25oo Livres. (Jean Dufouert est le frère de Pierre Dufouert, chirurgien à Paris).